Cheminement minimaliste : les vieux démons

J'utilise des grands mots aujourd'hui pour vous parler de mon cheminement vers le minimalisme qui se poursuit depuis maintenant un peu plus de deux ans. Tel une jeune padawan minimaliste, qu'on se le dise il me reste encore du chemin même si je suis heureuse d'en être arriver à un certain point !


Acheter pour acheter

Certaines fois, j'ai des envies soudaines d'achats sans raison précise, juste parce que j'avais de l'argent à pouvoir dépenser. Pendant quatre ans de vie étudiante sans emploi à côté il m'était facile de ne rien dépenser de superflu. Que je voulais quelques choses ou pas, je n'en avais pas les moyens:  le problème se réglait de lui même. 

Les premiers petits salaires sont tombés cette année et j'ai pu commencer à m'offrir des trucs. C'est drôle comme toutes ces bonnes habitudes que j'avais prise peuvent facilement vaciller. Et c'est là que j'ai compris le cœur du problème : ne rien acheter de superflu alors que tu le peux est vraiment, et je trouve, le nerf de cette philosophie.



Envie d'avoir

Avec le temps et un peu d'observation, j'ai remarqué que je veux toujours posséder quelques choses. Sans cesse, que ce soit conséquent ou non. Toujours à vouloir améliorer un truc, remplacer un autre à coup de wishlists futiles. Ça commence à se compliquer sérieusement : j'arrive pas à me contenter de ce que j'ai. Une envie qui fait courant inverse à ce que je cherche à être : heureuse de ce que j'ai sans chercher à vouloir des éléments matériels.



Mes solutions

En faisant mon petit bout de chemin je me suis rendue compte que la chose la plus simple dans l'aventure minimaliste est le fait de posséder moins : c'est facile, très visuel et pragmatique. Tu vires des choses de chez toi et tu arrêtes de faire les magasins, soit.

Mais réussir à changer sa manière de penser et de voir les choses sans le prisme de l'argent et de la possession sont nettement plus compliqués, c'est très ancrée dans notre société matérialiste. Un travail de fond doit être fait pour acquérir un certain recul sur ce côté matérialiste exacerbé et une réelle envie de sortir de cette société de consommation. C'est très dur mais je pense, très personnellement, qu'on touche ici du bout du doigt la genèse même du minimalisme.

Ma première solution : supprimer l'idée même de whishlist.


Et vous vous en êtes où de votre cheminement minimaliste? Vous pouvez en tirez quoi avec un peu de recul ? Partagez moi votre experience en commentaire ;)





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